Certains jeunes actifs, à peine entrés dans le monde du travail n’ont qu’une obsession : acheter leur premier appartement ou leur première maison et ne pas être locataires. Est-ce une bonne idée de se présenter en banque pour obtenir un crédit immobilier quand on est jeune et comment se faire aider ?
Peut-on obtenir un prêt immobilier quand on est jeune ?
Un tiers des revenus mensuels part dans le loyer d’une location. Pour beaucoup de jeunes, c’est de l’argent jeté par les fenêtres pour un bien qui ne sera jamais le leur et qui ne leur apportera pas la sécurité au moment de la retraite.
L’effet de levier du prêt immobilier ; au fil des mensualités, le capital prêté est amorti, ce qui permet d’épargner ; semble une bonne idée. Encore faut-il convaincre le banquier que l’on va être en capacité de rembourser ces différentes mensualités sur une vingtaine d’années en moyenne.
Cette demande non seulement n’est pas vue d’un mauvais œil par la banque, mais certaines offres sont spécifiques justement à ce que l’on appelle les primo-accédants.
Pourtant, il ne suffit pas d’aller voir le banquier avec sa carte d’identité prouvant que l’on a moins de trente ans pour le convaincre. Seule la situation financière le peut. Il faut déterminer en fonction des ressources et des charges le taux d’endettement et la capacité d’emprunt.
Comment avoir une réponse positive pour son crédit immobilier ?
Même si l’on souhaite ardemment être propriétaire pour la première fois, il est normal de se sentir un peu perdu : taux d’endettement, assurance emprunteur, garantie, taux d’intérêt ; cela fait beaucoup d’informations.
Il sera toujours préférable de se faire aider par un courtier en crédit immobilier. Celui-ci peut expliquer en des termes plus profanes tous les tenants et aboutissants du crédit.
L’assurance emprunteur ; la garantie supplémentaire que prend la banque pour s’assurer le remboursement ; peut coûter très cher. Il peut être conseillé quand le jeune n’a pas de problème de santé, qu’il ne fume pas et n’exerce pas de métier à risque de se tourner vers la délégation d’assurance ; soit le fait de souscrire un contrat chez un assureur extérieur pour une assurance plus personnalisée et des mensualités moins élevées.
En fonction du profil du jeune, le courtier va savoir vers quelles banques aller, pour leur soumettre le plan de financement qu’il se charge d’élaborer à partir des données financières que son client lui expose.
Parmi toutes les offres des banques en lice, il ne retient que les plus intéressantes, au niveau financier. Il les explique à son client pour que ce dernier prenne sa décision.
Le courtier permet de gagner du temps. Quand on démarre dans la vie professionnelle et que l’on vient de signer un CDI, il peut être difficile de mettre en comparaison toutes les offres.
Mais c’est surtout le gain financier qu’il est possible de réaliser en passant par lui qui rend son accompagnement très intéressant. Cela peut se chiffrer en milliers d’euros, ce qui n’est pas rien.